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LUTTER POUR EXISTER
LUTTER POUR EXISTER
  • Ce site a vocation à permettre de réfléchir au moyen de mettre fin à des situations d'angoisse qui empêchent beaucoup d'entre nous d'exprimer leur créativité en n'ayant enfin plus peur d'avoir peur.
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1 octobre 2007

Ne plus avoir peur

Peur d'exprimer ses sentiments, peur de s'engager, peur d'agir... Succession de doutes et de craintes qui accumulés finissent par faire souffrir.

Comme l'écrivait Sartre, "l'existence précède l'essence". A trop vouloir ignorer cette affirmation, le risque est grand de sombrer, dans le meilleur des cas, dans une vie commune et conforme aux canons de la société. Dans le pire des cas, la vie peut vite sembler bien fade.

OUI nous avons le droit à la différence et le devoir d'être singulier. Etre singulier, c'est être soi même. L'expérience est inquiétante. Pourquoi hésiter à se découvrir ? Certainement parce que nous avons peur de voir ce que nous sommes. Certaines barrières morales peuvent alors s'effondrer. Ces barrières doivent s'effondrer. Pourquoi er chacune de ses actions et des actions d'autrui dans les catégories "Bien" et "Mal". Il n'y a évidemment pas d'actions bonnes ou mauvaises en soi. En acceptant ce postulat, un premier pas vers une certaine forme de délivrance est déjà réalisé. Je m'ouvre alors des horizons devant lesquels j'aurais, il y a peu encore, immanquablement détournés les yeux.

Cette aventure est terriblement angoissante mais vaut la peine d'être vécue. Elle peut même parfois être semée d'embuche : fatigue, crises d'angoisse, vertiges, nausée,... mais ces signes essentiellement physiques ne doivent pas être compris comme étant les symptômes d'une étrange maladie. Ils constituent les petits tracas qui surviennent lorsque l'on prend conscience d'exister. Comme le funambule sur son fil, nous progressons constamment dans le doute et avec la peur de tomber d'un côté ou de l'autre. D'un côté, il y a la terre ferme dont l'apparente stabilité nous rassure mais risque bien de ne nous offrir qu'une grande étendue monochrome, lisse qui n'évoque ni joie ni tristesse, ni envie ni dégoût. De l'autre côté, il y a le vide, un trou sans fond vers lequel la tentation est grande de jeter un oeil. N'hésitons pas à regarder de ce côté et, a coup sûr, nous pourrons marcher sans crainte sur ce fil mais toujours avec nos doutes. OUI cette fois avec des doutes qui font avancer. Le doute sans la crainte. Toute notre richesse enfin découverte ou retrouvée.   

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